15/04/2010
Les nouveaux marchés mondiaux, les changements de comportements alimentaires en Europe et dans le monde ont bouleversé certains équilibres et depuis plusieurs années la Communauté européenne est préoccupée par le devenir de sa viticulture.
L'étude de ces textes laisse pourtant perplexe.
Nous en montrant ci-après les raisons...
Fort des constats sur les échecs relatifs des précédentes mesures instaurées à l'échelon européen, le Conseil de l'Union européenne, puis la Comission Européenne ont arrêté deux nouveaux règlements.
Ceux-ci sont fort bien présentés (cf. La présentation très claire sur l'adresse internet suivante : http://ec.europa.eu/agriculture/capreform/wine) et, au premier abord, la logique qui sous-tend cette réforme est séduisante et convaincante.
Les constats principaux pourraient être résumés ainsi :
1/ La consommation de vin dans la communauté européenne baisse.
2/ Les importations de vins au sein de la CE augmentent plus vite que les exportations.
3/ Les mécanismes de régulation des marchés comme prévus par le règlement (CE) N° 1493/1999 se sont avérés coûteux pour un résultat médiocre.
4/ Certaines mesures ont même restreint « de manière injustifiée » le dynamisme et les activités de certains producteurs.
Les différents communiqués qui présentent ensuite ces réformes mettent l'accent sur la volonté d'équilibrer le marché vitivinicole en Europe, de réduire les mesures d'interventions sur les marchés qui sont coûteuses et finalement peu efficaces, de restructurer rapidement le secteur vitivinicole pour le rendre compétitif...
Les conclusions de la Commission Européenne, et les moyens mis en oeuvre pour répondre aux constats ci-dessus sont pour le moins consternantes (...)
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