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[Un Homme, Un Métier, Une Passion] #5 Virgile Giuge, Consultant Junior en oeno et viticulture

Son prénom, il le doit à son père, professeur de lettres et de langues anciennes. Son goût et son intérêt pour le vin, aussi. Originaire de la Drôme, il a commencé l'initiation à la dégustation vers les 11 ans auprès d'une famille fervente amatrice de bons vins. Mais jamais, il n'aurait pensé qu'il en ferait son métier. Il part à Grenoble faire une prépa bio pensant devenir vétérinaire. Il prépare alors activement SupAgro et découvre alors la filière viti-oeno ! Il plonge dedans et ne la quittera plus !

Après un stage de découverte en tant qu'ouvrier agricole dans le Marmandais, il fait une année de césure où il travaille pendant trois mois à Chateauneuf du Pape en tant qu'ouvrier de chai puis il s'envole ensuite trois autres mois en Afrique du sud pour faire le même travail, mais dans une ambiance très bon vivant.


Le travail du vigneron, il l'a vraiment découvert lors de son stage de 4 mois à l'ICV à Lattes avec un travail bibliographique sur l'analyse foliaire et les vinifications en caves expérimentales.

Un dernier retour à SupAgro puis il arrive au Cabinet d'Agronomie Provençale en avril 2016 pour effectuer son stage de fin d'études sur les indicateurs de performance selon l'apport donné aux sols (minéral, industriels et compost). Une étude qui lui donnera une véritable connaissance de la vie des sols et qui le fera pencher de manière définitive vers le travail en biodynamie.


Embauché complètement en novembre 2016 en tant que consultant junior ingénieur agronome et oenologue, il commence dès 2017 à suivre ses propres domaines en quasi autonomie. Aujourd'hui, il a bien conscience que c'est une très belle opportunité pour un premier job : « les consultants senior transmettent beaucoup dès qu'ils peuvent » confie-t-il. Pour être vraiment un consultant efficace et pertinent, il participe au travail lui-même... Il passe donc un jour par semaine avec les équipes de terrains pour apprendre l'aspect concret des opérations : piocher, tailler, ébourgeonner... et vivre leur quotidien !

Conscient également de la problématique du greffage des plants, il se forme actuellement aux gestes du greffage en fente sur place, pratique ancienne presque complètement oubliée mais pourtant plus durable et pérenne.

En effet, une partie des mortalités précoces pourraient être dues aux techniques de greffages apparues en pépinières il y a quelques dizaines d'années permettant la mise en place de vignes greffées-soudées, certes plus facilement mécanisables, et plus simples à implanter (pas de greffage au champ à réaliser !) mais peut-être moins robustes sur le long terme.

C'est en tous cas, une belle mission pour Virgile d'y travailler !