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[Un Homme, Un Métier, Une Passion]#11: Thomas Leuci, Ingénieur agronome, Oenologue Conseil Junior


Issue d'une famille non agricole, Thomas, lyonnais d'origine, n'était pas pressenti pour se retrouver dans le milieu viticole... Même si ses proches étaient amateurs de vins, c'est surtout son attrait pour les sciences qui le guide vers une préparation aux grandes écoles à Grenoble puis à SupAgro à Montpellier.  
Il élimine rapidement les filières agro-alimentaires classiques et s'intéresse de plus en plus à la vigne, notamment lors d'un stage effectué dans le Val de Loire dans un domaine viticole familial. Très rapidement, il prend conscience que cet univers correspond à ses valeurs, à savoir le partage, le respect de la terre et la convivialité.

Son année de césure, il l'effectue à Bordeaux puis en Afrique du Sud et au Portugal. Il finit ses études à Saint-Estèphe avec un stage de fin d'année réunissant étude du terroir et suivi des vinifications.
A peine diplômé, il s'envole à nouveau pour 3 mois en Nouvelle Zélande afin de découvrir une conception du vin moins codifiée qu'en France. A son retour il est responsable de la vinification des vins blancs à la cave coopérative de Tain l'Hermitage pour la vendange 2016.
Cela lui permet ainsi de réaliser 5 vinifications en très peu de temps !

Il arrive alors au Cabinet d'Agronomie Provençale en 2017 où il effectue le suivi agronomique de diverses cultures comme la vigne, les fruitiers ou encore les plantes aromatiques. Il accompagne également les Consultants Sénior sur la restructuration des vignobles en programmant leur renouvellement d'un point de vue technique, économique et oenologique. Cela passe par la réalisation d'un bilan de l'état des parcelles, la détection de problématiques liées à la productivité, ou à la qualité. Le plan de restructuration de vignoble s'étale généralement sur 5 à 10 ans afin de trouver un équilibre entre l'investissement et la continuité de la production.

Ce qu'il aime dans son métier, c'est la transversalité des actions qu'il a à mener. Le contact avec le terrain, l'observation de la vigne et du vin sont pour lui très formateurs. Aussi, l'ouverture à d'autres types de cultures, autres que la vigne, comme les plantes aromatiques, ou les fruitiers de Provence, correspond bien à son profil d'agronome.

Du haut de ses 26 ans, il avoue envisager à long terme le projet de gérer son propre domaine.
A suivre !